Rue Serpenoise à Metz. Dans les 100 premiers mètres, il y a 10 mendiants, une 11ème étant plus loin.

Imagine: la traversée de cette rue est un péage. Tu dois payer pour passer….

Bon, la plupart ne demandent rien. Ils tendent juste la main ou mettent leurs attrape-pièces devant eux. Mais ou tu fais du déni de leur personne, voir du dédain et tu te sens comme une merde, ou tu réagis avec eux, tu sympathises et ensuite, tu te sens obligé de leurs donner la pièce. 11€ minimum par jour pour passer. Tu te dis qu’ils sont redevables de ta pitié.

Alors qu’il existe des structures qui les accueillent, les nourrissent, les hébergent, les soignent…..Alors que le Samu Social existe aussi.

La rue est-elle un complément ?

A moins qu’elles ne se sentent enfermées sous un toit et préfèrent la violence quotidienne de la rue ?

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