Mes écrits désespérants
Tu …
Tu danses avec les étoiles remarquables de la constellation du bonheur,
tu oublies les douleurs, les problèmes et les pleurs de notre monde injuste,
tu chantes ta renaissance, entouré d’une chorale de visages que tu n’avais jamais oublié,
tu rencontres les bateliers d’autrefois, les tanneurs aux faces burinées et les tonneliers étonnés,
tu croises la Môme au café des rencontres improbables discutant avec un bateleur enivré.
Tu vides tes poumons dans les voiles des bateaux légers qui effleurent l’horizon d’une mer,
tu t’émerveilles des astéries colorées posées sur fond de sable et d’amphores enterrées,
tu fais rire les sirènes charmeuses qui se dévoilent au détour d’une épave ensablée,
tu questionnes les poissons clowns et les murènes souriantes.
Tu recueilles et tu nourris les âmes des chats morts dans l’abandon,
tu t’amuses de l’absence de l’automne et de l’hiver au jardin d’Éden,
tu caresses les pétales des fleurs immortelles qui jouxtent les sources d’eaux ferrugineuses,
tu bois à pleines mains la pureté et la fraîcheur d’un ru qui te rappellent nos fontaines d’autan,
tu te repose dans les clairières jusqu’à l’aube qui perle sur le feuillage des arbres.
Tu nous aimes, tu nous protèges et tu nous attends … ta femme, ta fille, ton fils et notre tendre famille aimante,
Pour toujours, ton fils.
J’me saoule pour vous
Un verre ça va,
Trois, bonjour les copains.
« Hello, ça va,
J’ai amené le vin. »
Tes copains se partagent ton vin.
Tes copines se partagent ta vigne.
Tes copains se partagent le pain.
De ta pine les copines en sont dignes.
Y a pas que le sexe
Dans ta vie, demande à ton ex.
Y a le cul… des bouteilles
Que tu torches jusqu’à la paye.
Tu vis pour l’eau-de-vie,
Pas pour le lait des pis.
Vas y tout cool, raoul.
Mets de la musique soul.
Tu roules à tombeau ouvert
Dans ta belle décapotable,
Mais le ciel s’est couvert.
Tu vas connaître l’eau potable.
Aujourd’hui, jour pluvieux,
C’est la fête à ton vieux.
On va faire la fête,
Et puis on s’prendra la tête.
Accroche tes tripes, tes intestins,
Tes derniers verres et ton festin.
Au loin se dessine ton destin.
Un camion, ça fait qu’du vilain.
C’est comme rouler un patin,
Ça laisse des traces et
C’est sur un sale coup d’patin
Que t’y laisseras ta place.
Les seins de la voisine
Si pour certains le sexe compte,
pour moi les seins sont un bon compte.
La voisine en porte une jolie paire,
Mais c’est pas tous les jours
Qu’on fait la fête des paires,
Qu’on fait la fête aux roberts.
Faudrait d’abord qu’elle me dise bonjour,
Qu’elle soit dans ses beaux jours,
Qu’on fasse la causette
Sur la piste d’un bal-musette,
En descendant les poubelles
Ou en cueillant les mirabelles.
Qu’on se parle de figue, de poire,
De raisin, de banane et de prune.
Qu’on se parle du charme des brunes,
Des blondes à croquer et des rousses à boire.
Puis, buvant un cassis ou une poire,
De sex-appeal et de la durée des piles,
D’îles vierges, de vierges des îles.
Qu’au boulot elle me fasse du charme
Et me dévoile ses jambons de PARME.
Me sorte mon arme
Dure comme du bois de charme…
Chut…
Midi pile, je m’efface…
Ma femme reprend sa place.
Gilles, douloureux poème d’avant
J’ai le cerveau en état de guerre, les poings serrés et le coeur comprimé…
De mois en mois, de mois en moins, tu t’approches d’une terre déchirée par la pelle.
La rage me dévore, le désespoir me tutoie et me nargue en peine. Ton souffle se cache, s’arrache, se couche et s’ancre en ton lit .
Je crains le matin, le soir et le demain de ta personne, car la maladie te veux et ne te lache pas d’une cellule.
Je sais ce dont j’ai peur en ma douleur qui résonne : que ton regard rejoigne l’ombre et le silence hurlant.
Gilles, douloureux poème d’après
Ta femme, belle et digne dans sa douleur, se noie le cœur dans ses noirceurs.
Dans ses bras ta fille perdant son âme et son innocence, hurle son malheur en ta déprésence.
A ses cotés ton fils se bat avec les souvenirs de sa conscience, mangé par le mal invisible de ton irrévocable manque.
Ta mère qui te cherche dans son regard voilé ne réalisera sa peine que tard en la journée.
Elle ne voit pas ton père qui, derrière son visage amer, ne demande rien aux fantômes qui te cotoient.
Ton frère, si peu souvent en tes pas, croise les gerbes de fleurs sur ton habit de terre.
Tes sœurs …. tes sœurs aux cœurs accrochés à leurs souvenirs enfantins, tes sœurs en larmes qui ne s’effacent, et encore t’aiment, et t’aiment, et t’aiment.
Et moi, et nous, en émois effroyables et cruels, vulnérables au vertige, à la profondeur insondable de cette mort si pressée d’exister qu’elle en remercie ton assassine amie … la fumée.
La prostate à pépé
La prostate à Pépé a cédé :
C’est normal qu’elle soit tombée
Un peu comme les seins de Mémé.
Pauvre Pépé, pauvre Mémé.
Le cerveau de Pépé s’est figé
Dans un rêve qu’il s’était créé :
Mourir dans les bras de sa bien-aimée.
Pauvre Pépé, pauvre Mémé.
La montre de Pépé s’est arrêtée
Sur son heure trop tôt arrivée,
Ses dernières secondes volées.
Pauvre Pépé, pauvre Mémé.
Ses yeux une dernière fois posés
Sur le doux visage de sa moitié,
Sa main sur son poignet.
Pauvre Pépé, pauvre Mémé.
Sous les aisselles, l’odeur…
Matador ,
Éclatée, la punaise sur le mur.
Tu l’a aidée, t’es un dur.
Mill’pattes sans pattes,
Avec toi tout se gâte.
Matador,
Tueur de taureaux,
T’es vache à chier.
T’es pas pestiféré
Et pourtant ta peau…
( MAT’adore
l’odeur pot
de fleur
à fleur de peau.
Horreur ! )
Matador,
Coinces-toi sous la douche,
Car l’sanitaire n’est plus très net.
J’n’aime pas ton eau des toilettes,
Qui m’rappelle mes premières couches.
Matador,
Tu pues aussi de la bouche.
T’attires pas que les mouches.
Laisses tomber tes couches
Et va prendre ta douche.
Matador,
C’est pareil
pour tes oreilles.
Tu veux t’les vider ?
Prends l’débouche-évier.
Matador,
Lâches-toi la prostate.
Ici, t’es pas aux STATES.
J’veux bien qu’tu te tâtes
Les testiculaires,
Matador,
Mais si tu t’rates
Et que tu m’touches
L’vestimentaire…
Même si tu louches,
Matador,
Ou j’te casse l’auriculaire
Ou je te reforme l’binoculaire.
T’as raté ton pied,
J’te raterais pas ton nez !
Matador,
A grandes eaux
Laves-toi et marche.
Mais fais pas le beau
Quand tu craches.
MAT adoré
Quand tes yeux brillent
Allumés de mille watts
( comme deux billes
dans de la ouate ),
qu’tu m’mates à mort,
ta peau blanchie par la mousse,
ton gros pouce dans ma peau douce,
tes vilaines manières que j’abhorre
oubliées, là… j’t’adores.
La belle-mère qui se croit sexy !
Le ciel est bleu ( ciel ),
Les poissons rouges.
Les filles sont belles.
la mer morte bouge.
Regard vers le large,
Quelques unes je cherche !
Couché sur la plage,
Quelqu’une me cherche !
C’est
Ma belle-mère qu’est arrivée,
Gonflée comme une baudruche,
Sexy comme une vieille cruche
Avec ses traits tirés,
Ses yeux pochés,
Ses pieds palmés,
Son q.i. déficient,
Ses pets asphyxiants.
Les pieds dans l’eau,
Le cul dans l’sable chaud,
Le soleil qui me caresse
Du cou jusqu’aux fesses.
Entouré de SHÉHÉRAZADES,
Je bois une seconde rasade,
La gorge rafraîchie
Par une coulée se PEPSI.
Mais
La belle-mère est arrivée,
Gonflée comme une noyée,
Sexy comme une autruche,
Bavarde comme une perruche
Avec ses yeux d’droguée,
De comateuse, de formolée,
Son nez d’boxeur chinois,
Cabot comme un pékinois.
Ma femme est toujours là,
La tête sous le drap d’plage.
A deux mètres, ULLA,
Coincée dans l’paysage.
Poitrines montantes,
Marée montante.
Poitrine tombante,
Ma trique tombante…
Car
Ma belle_mère est arrivée,
Gonflée comme une baleine,
Sexy comme une trépassée,
Avec sa forte haleine,
Son cou d’étranglée,
son ventre balloné,
son air de camée,
d’accroc déphasé.
Nues sur la plage,
vers elles je nage.
Dans mon slip sans élastique,
Mes couilles ( arts plastiques )
Dépassent en seconde,
Me laissant féconde
Ma belle de qualité supérieure
En quête de quantités d’postérieurs.
Hélas !
La belle-mère est arrivée,
Gonflée comme une otarie,
Sexy comme un méhari,
Une bécasse en civet,
Avec sa bible sous le bras,
Les mégots de six clopes
Coincés dans sa face d’escalope
Postillonnant son venin d’cobra.
Quand elle parle,
Toutes les eaux d’ARLES
Pleuvent dans sa bouche,
Laissant sous sa douche
Un fleuve au débit élevé ,
Un flot de paroles ordurières
Conçues par une tenancière
Froide comme un esquimau mort-né.
Questions nerfs
C’est mon père
Qu’ils ont tué,
Et ma mère
torturée.
C’est ma sœur
Qu’ils ont violé.
Même mon chien
Y est passé.
C’est ma maison
Qu’est incendiée
Et ma raison
qu’ a vacillée.
C’est not’village
Qu’ils ont pillé.
Enfants d’tous âges
Qu’ils ont enlevés.
C’est ma fierté
Qu’ils ont blessée,
et ma douleur
qu’s’est réveillée.
Gaz,eau,
Électricité,
De bas en haut,
J’vais tout citer :
La vue ? perdue !
La voix ? sans voix !
Jambes ? brisées !
Pieds ? brûlés !
Dents ? enlevées !
Ongles ? incarnés !
Nombril ? dénoué !
Prépuce ? déjà coupé !
La gegenne , à EUGÈNE !
L’arrache-dent, dans la mâchoire à JEAN !
La baignoire ? à GRÉGOIRE !
L’tisonnier ?pour l’pépé !
Le gaz rare , pour GASPARD !
Le bâton ? pour GASTON !
Celui qu’est de la baise ?
C’est le petit BLAISE !
Celui qu’est de la nique ?
C’est le gros DOMINIQUE !
Concours « les pines » pour CÉLINE,
MADELEINE , ADELINE.
Avec ou sans vaseline
Sur des peaux de zibelines.
Les corps à nu,
Les bras en croix,
ça beaucoup plus
à nos violeurs rois.
Les bêtes sont lâchées.
Je leur laisse ma peau
Mais pour sauver mes os,
S’ils veuillent mâcher,
Il y a de la salade
Qui pousse dans l’abattoir.
Des animaux malades
S’y baignent dans l’sang noir.
Mais…
Le vent tourne
Et ma veste s’y retourne.
Bonne augure, mes oiseaux.
Il n’y aura pour les salauds
Que les flammes
de l’enfer,
pour qu’y crament
ces pervers.
Les allumés d’ÉTAIN
J’ai des voisins très cons :
La femme prend des bains de javel
Pour se blanchir les points noirs.
Le père vend des congélateurs
Au pôle nord, en ALASKA.
Le fils apprend à danser le ska
A son teckel à poil ras.
La fille apprend la brasse
Pour faire la pute à VENISE.
L’avaleuse de bitume.
Dans ta glace, nue, tu te dévisages.
Des larmes ont dessiné ton visage.
Maman et catin à la fois,
tes gosses en sont la preuve par trois.
Autant d’amants en un soir
Que de tasses de café noir.
Aussi peu de tendresse
Noyée dans ta détresse
Que le plaisir qui se fait sourd
Dans les bras d’un homme balourd.
Tel un vampire tu lui suçes sa paye,
Ses bourses contre une vie bien plus gaie.
Sous le corps du pauvre hère
Vers un autre tes pensées errent.
Avec lui, la vie tu la voulais rose.
Mais lui t’invente des lendemains moroses.
Avec lui tu ne partages rien d’autre
Que ton argent et ton corps.
Son fantasme : satisfaire les autres.
Bien sur tu n’es plus d’accord.
Mais comment s’en sortir
Quand l’espoir te manque ?
Sans un sous en banque,
Tu ne peux connaître pire
Que le Pont des Soupirs ?
Que la planche du fakir,
Les éros-centers, usines
Pour le plaisir des pines.
Lanceurs de harengs saurs
Quel sot métier pour ces crétins :
Jeteur de sort façon PÉTAIN.
Etre marabout
Pour gens à bout…
A bout de nerfs,
Pas de billets verts.
Est sorcier qui le veut.
Danse de la pluie :
Les naïfs il en pleut.
Tous des béni-oui-oui
Marchant la gueule ouverte
Pour gober les rumeurs alertes
Portées par le vent de la rue du quai
Où se mêlent concierges et laquais.
La mort nourrie leur monde,
Alors pour s’évader de l’immonde,
Ils inventent astrologie,
Guérisseurs, graphologie,
Squatters, effets du logis,
Sectes et Scientologie.
Péchés véniels,
Péchés mortels.
Les religions
Sont légions.
De DIEU ou de l’homme,
Lequel a créé l’autre.
Lequel à peur de l’AUTRE.
Qui est l’essence et qui est l’arôme.
T’as de beaux œufs…
Le pet est dans le cul
comme les œufs dans l’eau.
P’pa !
Mes yeux te pleurent, P’pa ! Mon coeur frappe fort, P’pa ! Mes bras te cherchent, P’pa ! Ma vie se meure, P’pa !
De l’histoire d’un coq qui veut apprendre l’alphabet afin de pouvoir apprendre à pondre tant qu’il lui chantera, mieux du moins que sa voisine de poulette de basse-cour qui avait un sacré cul de poule mais dont le croupion farci fini d’être digéré par un lapon non-végétarien qui n’a pas aimé, mais pas du tout aimé qu’elle ne ponde plus et qui s’est fâché comme il se fâchera sur le coq s’il ne pin…pond pas. ( Du moins le coq le croit-il !)
E !
Quand blancs, black & beur dansent le dernier tango à St-Paul de Vence
Un noir pas très clair
Made in FORT-DE-FRANCE,
Un beur qu’on fait taire
Car no made in France .
Pour du beurre rance
Ils l’aurons dans le cul.
Ils connaîtrons la musique :
le dernier tango à ST PAUL DE VENCE.
So(l)domie,
La ré si ré au beurre noir.
A chaque raie son dard,
le venin dans le lard.
Depuis le beur l’a dur,
Le dur labeur.
Le noir fait de son cas
Son café noir :
Entendez par là
Qu’ils broient du noir
Du matin au soir,
à ST PAUL DE VENCE.
Morte, ADÈLE ?
C’est la guerre en SERBIE,
On y viole les BARBIES
Comme on se paie un flipper.
Mais dans la mire d’un tireur,
c’est toi qui t’fais tiré
par le père de la violée.
C’est la fête au village,
C’est un beau mariage.
Debout sur un banc,
La pucelle est en blanc.
Tout le village bouge.
Que commence sacrifices,
Pétards et artifices.
Soudain… le marié est en rouge.
A peine mariée ADÈLE est déjà veuve.
Alors à chaudes larmes, tel un fleuve,
Elle charrie son désespoir.
La mariée est en noir.
Penchée sur son bien-aimé,
Elle en nargue le danger.
Devant moi, son témoin,
D’une traître balle elle le rejoint.
Camion ! Pouet ! Pouet !
Tu as les tétons
En bâtons de sucettes.
Tu me dis camion,
Je te fais pouet ! pouet !
Tu as les nichons
Comme des gants de toilettes.
Tu me dis camion,
Je te fais pouet ! pouet !
Avec mes pétons
Je va t’faire ta fête.
Tu me dis camion,
Je te fais pouet ! pouet !
Je te dis camion,
Tu me fais la tête.
Je te dis camion,
Tu me fais pouet ! pouet !
J’descends mon caleçon
A ras d’la moquette.
Oh, mon beau camion.
Tu m’sors la roquette
Dressée comme un pion.
Je m’en mors les couettes !
Tu me prends l’mignon
Et les cacahouètes.
Laisses-les dans l’coton !
Ne m’fais pas d’omelette.
Lâches mes coquillettes
Ou tu prends l’marron !
Laisses mon andouillette
Ou j’tire ton chignon !
J’ai trempé ma finette.
J’ai trempé mon caleçon.
Pour conter fleurette,
J’ai vraiment pas l’don.
Draguer les minettes
Est un sport de con
Pour casser sa pipette.
J’ai compris la leçon.
Corbeau et beaux corps
Deux noirs sur une blanche,
Ça fait du pain noir sur la planche.
Radis noirs et rose blanche,
Urinoirs et pertes blanches.
Je filme en noirs et blanche :
Couilles noires sur bouille blanche.
A chats noirs, souris blanche.
Les tueurs noirs à l’arme blanche
Travaillent au noir la traite des blanches.
Fantômes noirs sur dames blanches.
Je filme en noirs et blanche
Mes idées noires d’une nuit blanche.
Le corbeau noir du nègre à la peau blanche,
De ses pattes noires lâche la branche
Et renverse le café noir d’une tasse blanche :
Encre noire sur page blanche.
Je me filme en lumière franche
oubliant dans la vinasse blanche
Le départ de BLANCHE.
Bientôt ma vie je débranche.
Photo de classe
Au premier rang GISÈLE
Toujours première aux toilettes
Car elle avait la courante chronique.
Aujourd’hui Madame PIPI chez AUCHAN.
A ses cotés ALPHONSE LE BUVARD
Son p’tit copain de sauterie
Déjà porté sur l’alcool de riz.
Aujourd’hui noyé dans la défonce.
Près de la fenêtre JEROMIN épiait
ANGÈLE AUX DEUX CYMBALES,
Nom qu’il donnait à ses deux seins
Pointus comme une fusée.
Le nez dans le corsage d’ANGÈLE
C’est le gros PIERRE PONCE,
Celui qui se frottait toujours
Le légume contre les pierres tombales.
Voici LUCIEN L’EMPALLEUR
Aujourd’hui taxidermiste.
Il collectionnait les papillons
Comme il collectionne les amendes.
Ici c’est CORINE, ma femme.
Debout à ses cotés, SABINE , ma maîtresse..
D’école qui a perdu son mari
Au jeu de dames…à SION.
Le gyné de génie d’EUGÉNIE
Mamma mia, la mamie !
( pense Sammy, ce sale ami )
J’lui mettrais bien mon salami
Entre ces deux mies !
Eugénie à poil
est une femme sans poil,
Sammy, le gyné
en est un peu gêné.
On peut l’imaginer.
Elle n’est pas Gina
Celle dont le cul aussi large n’a
De place que pour un bus à l’arrêt.
Certes, Eugénie est un peu barge,
Qui sait siffler des notes par la raie.
Un comble pour un pet large
Siffler un sol et sentir la raie.
Sentir ce poisson
Est un poison.
Mais Eugénie est au parfum,
Ce qui nous donne le mot… fin.
Combats pour une vie
Les années passent,
La vaisselle casse,
9 ans d’attente,
C’est long et c’est con.
De salle en salle d’attente,
En large où en long.
Examens…plutôt six,
Et des heures puissance dix.
On fait ce qu’on peut,
Pas ce qu’on veut.
Nous sommes hélas,
D’attendre chaque mois, làs.
Car nous sommes en manque
D’un moutard qu’on veut tout neuf
Mais qui maintenant en aurait neuf…
Sans problème. Car tu nous manque,
Tes yeux déjà malicieux,
Plus beau que ceux des dieux.
Ton doux regard couleur ambre
Nous cherchant dans l’ombre d’une chambre.
De tout notre corps nous t’appelons.
De tout notre être nous te voulons.
Toi, l’enfant dans la famille,
Garçon ou bien plutôt fille.
Que ce soit DIEU ou la poisse,
Et quoi que l’on fasse,
Malgré nos bras ouverts,
Toujours les mêmes couverts.
Moustique… A régné !
O chérie, où trouves-tu cette grâce
Qui te caractérise,
Cette démarche féline
Qui m’ferait faire PARIS-GRASSE
La peau habillée de mille moustiques.
Une nuit l’un d’eux je deviendrai
Dans un fantasme parmi d’autres.
Par une lumière tamisée
Dans ta chambre invité je serais.
Sur ton sein nu doucement je me poserais,
Ivre des parfums de ta peau mielleuse.
De mes ailes maladroitement je te caresserais.
De mon dard évidemment je te piquerais.
Je te sucerais doucement ton doux nectar sucré
Puis, le plaisir appelant la douleur,
De ta main sur ton sein tu me coucheras,
Et je conjuguerais de façon éphémère
Le mot souffrance et le mot jouissance.
Je me réveillerais bandant,
mon corps mille fois te demandant.
Dans la glace je te verrais
Avec, je les devine
Sous ta chemise, deux petits seins
Que ma main n’ose effleurer
De peur de te vexer à tout jamais.
Je demande ta grâce, ô chérie,
Toi qui rigolerais si tu voyait ma pine.
A la plume je suis très imprudent,
Très impudent, presque effronté.
Mais devant toi je suis timide, presque puceau.
Je n’ose te demander un baiser,
Même un baiser de cinéma,
Même un baiser qui ne compte pas,
Un baiser nourri par des années de fantasmes,
De nuit où tu étais ma star,
Mon étoile dans mes nuits les plus sombres :
T’étais mante religieuse
Et j’était ton mâle, l’amant de la mante.
Ta couleur vert menthe m’excitais
Me rendais vert pâle.
On atteignais l’orgasme en deux coups de mandibules,
Puis tu m’arrachais la tête pour mieux me sucer
La vie encore présente dans mon corps.
La nuit suivante tu te transcendais.
Je te voyais araignée et moi j’était ta proie.
J’était attaché, abandonné à ton bon vouloir
Au centre de ta toile de soie.
De tes huit mains tu me caressais,
Me fouillais, me déchirais.
Ta bouche me mordant la nuque,
Me suçant dans mes derniers spasmes,
Dans mes derniers orgasmes.
D’autres nuits encore…
Je demande ta grâce, ô chérie.
Libère-moi de mes tabous,
De mes tourments, de mes envies.
Invite-moi à t’embrasser.
L’incroyable et malheureux zapping
Grand concours de glands
Sur bacchanales plus
Avec le très grand
Hardeur Alan HUSS
( 1,50 mètre le doigt levé )
maitre-bandeur à la télé
qui gifle sa femme avec sa verge…
le pape a quitté la berge.
De ma vie je n’ai jamais vu…
Le tout nouveau papier-cul…
adhésif et double-face…
Pour une épilation de la face.
Mise à nue pendant l’émission,
La CICCIOLINA nous prouve…
Qu’elle n’en a pas…
Si on le trouve
Ce cerveau là
Vaudrait, d’après expert,
D’HITLER au moins …
sa paire.
Si on la trouve
Cette paire là,
C’est pas au MUSÉE DU LOUVRE
Qu’on la verra,
Ni au MUSÉE DE L’HOMME,
Mais à celui de l’horreur…
noyé dans du rhum
Ou frit dans du beurre.
Cette cuisine très digeste…
N’a d’égale que le geste
Du Pape sous l’eau
Qui fait des bulles
Coincé dans un maillot
En peau de mules,
Apprenant à nager
La brasse ou bien le crawl.
Difficile à juger
Si c’est son meilleur rôle :
Nager comme un grand squale
Le jour de la Fête Pascale …
devant il y avait la p’tite GINETTE
Qui s’est fait prendre en levrette
Par un éléphant mâle d’AFRIQUE
D’un troupeau du MOZAMBIQUE…
Derrière, l’abbé PIERRE…
Pour sa collection automne-hiver…
Présente au Pape…
le tout nouveau TAMPAX…
Effervescent ou à sucer
Contre les pertes de mémoire…
Zap…