Étiquette : bébé

Les chiantsLes chiants



En fait je m’ennuie, alors j’ai fais une reconstitution de mon parcours allez-retour jusqu’à ma pharmacie, hier.

Allez : une jeune femme pousse son landau ( c’était une poussette, mais écrire pousse une poussette, ca fait con ) carrément ( alors que ca tourne rond ) sur la route, à contre-sens. Je manque de les renverser ( klaxon svp ) :

– » Connasse, t’as eu ton permis de pousser où ? »

J’ai réveillé la bête qui dormait en elle… et le bébé, je crois !

J’arrive 20 mètres plus loin, un vieux qui recule avec sa voiturette sans permis cale au beau milieu de ma route, et démarre 30 secondes après. J’ai peur pour la maman et le bébé !

Retour : je veux tourner à droite, mais remarque un vieux qui courre sur le trottoir. Me dis qu’il va vouloir me faire erchi lui aussi alors je prend mon tournant lentement…et ce con n’entend pas le moteur de ma voiture ( ah oui, elle était en mode électrique ) et traverse deux mètres devant moi ! Klaxon. J’ouvre ma fenêtre et ma gueule.

– » La route c’est pas pour les vieux !!!  »

Ou il était sourd, ou il m’a snobé .

En fait maintenant je dois allez vider le lave-vaisselle.

Premier souvenirPremier souvenir



Je vois la lumière, c’est une première. Autour de moi, une couleur apparait, que je ne connais pas encore. Mon corps subit des pressions, des transformations. Je ne comprends pas, mais ne me pose pas de questions.

Des experts nous disent que le cerveau n’a pas de souvenirs de nos deux premières années. Quelle erreur.

Je dis, j’affirme et je ne bougerais pas d’un iota jusqu’à ma mort : Je me rappelle de l’instant d’avant ma naissance.

Je n’ai rien compris sur le coup, impossible réflexion, mais j’ai retenu la couleur orange qui m’enveloppait, puis une lumière blanche, le fait que je me sentais étirer et surtout que je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, qu’il n’y avait pas de question. Juste un ?, une incompréhension, mais pas de question car je n’avais pas de langage.

Je me rappelle aussi que, avant mes deux ans, quand ma famille me parlait, je ne comprenais rien, j’entendais des mots répétitifs, et j’essayais de savoir quelle était leurs significations. Suivant le contexte de la phrase, je comprenais plus ou moins facilement le sens du mot.

Et j’apprenais.